Les balles perdues deviennent le fléau de Port-au-Prince

Mackendy Filderice
ParMackendy Filderice- Rédacteur
les balles perdues deviennent le fléau de port au prince

La violence des gangs à Port-au-Prince a atteint un niveau critique, transformant les rues de la capitale haïtienne en un champ de bataille où les balles perdues sont devenues le fléau le plus mortel. Au milieu de ce chaos, les habitants vivent dans la terreur, se demandant si chaque sortie de chez eux sera la dernière.

L’histoire tragique de Thomas Vanel, un motocycliste innocent touché par une balle perdue alors qu’il tentait de vaquer à ses occupations, est malheureusement devenue monnaie courante à Port-au-Prince. Les témoins de l’incident décrivent une scène d’horreur : le jeune homme, qui s’apprêtait à déposer un client, a été brutalement abattu d’une balle dans le cou. Son passager, miraculeusement épargné, a été transporté d’urgence à l’hôpital dans un état critique, rappelant la fragilité de la vie dans cette ville ravagée par la violence.

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Mais Thomas Vanel n’est pas la seule victime de cette tragédie. A Delmas 30, un autre habitant, Emile, a perdu la vie tout aussi injustement, fauché par une balle perdue alors qu’il vaquait à ses occupations. La peur s’installe dans tous les coins de la ville, laissant les habitants se demander quand cette spirale de violence sans fin prendra fin.

Face à cette situation désastreuse, la population est abandonnée à son sort, livrée aux griffes impitoyables de bandits armés. La police, dépassée par l’ampleur de la violence, tente désespérément de contenir l’assaut incessant des criminels, mais en vain. Les écoles restent fermées, privant les enfants d’un avenir sûr et stable, tandis que les dirigeants politiques s’affrontent sur la formation d’un gouvernement provisoire, laissant le pays dans un état de paralysie politique et sociale.

A Port-au-Prince, les balles perdues ne sont pas seulement des projectiles mortels, mais les symboles d’un système en faillite, incapable de protéger ses citoyens les plus vulnérables. Tant que cette violence incontrôlée persistera, l’avenir de la capitale haïtienne restera plongé dans l’incertitude et la terreur.

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Mackendy Filderice
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Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.