Suite à l’assassinat tragique de trois policiers de l’Unité Temporaire Anti-Gang (UTAG) à Delmas 18, le Collectif des avocats pour la Défense des Droits de l’Homme exprime sa profonde consternation. Pour Me Arnel Rémy, porte-parole du collectif, cet événement met en lumière une réalité alarmante : la montée en puissance des civils armés constitue une menace croissante pour la sécurité publique en Haïti.
“Nous sommes consternés par l’assassinat de ces trois courageux policiers qui opéraient dans des conditions déjà extrêmement difficiles”, déclare Me Rémy. “Cependant, le problème ne réside pas seulement dans le leadership, mais dans le manque de moyens adéquats pour contrer efficacement la menace des civils armés, qui gagnent chaque jour en puissance”.
Me Rémy appelle le nouveau gouvernement, une fois assermenté, à prioriser une rencontre avec le Haut Commandement de la Police Nationale d’Haïti afin d’évaluer les besoins réels et urgents en matière de sécurité publique. “Il est impératif que le gouvernement de Garry Conille non seulement fournisse les ressources nécessaires, mais aussi améliore les conditions de travail des policiers “, insiste-t-il. “Après avoir doté la police des moyens nécessaires, un ultimatum devrait être envisagé pour garantir des résultats tangibles dans la lutte contre la criminalité armée.
Cette déclaration souligne la nécessité d’une action immédiate et concertée pour lutter contre la montée de la violence armée en Haïti. Alors que le pays reste confronté à des défis complexes en matière de sécurité, il est essentiel que les autorités prennent des mesures décisives pour protéger les citoyens et rétablir l’ordre public.