POLITIQUE

Les défis de la transparence électorale en Haïti : un appel à l’inclusion

Le 31 juillet, la tension est montée en Haïti lorsque plusieurs organisations de défense des droits de l’homme ont envoyé une lettre urgente au Conseil présidentiel de transition (CPT). La lettre soulignait la controverse croissante autour de l’organisation d’élections visant à nommer un représentant des droits de l’homme au Conseil Electoral Provisoire.

La Plateforme des Organisations des Droits de l’Homme (POHDH) et l’Organisation des Citoyens pour une Nouvelle Haïti (OCNH) sont chargées de cette tâche cruciale. Cependant, ces entités sont aujourd’hui sous le feu des critiques pour leur gestion du processus électoral. Les signataires de la lettre, dont des groupes tels que l’INDDESC, l’UNAPANA et l’ORDEDH, dénoncent une absence de transparence et un manque d’inclusivité.

Les organisations soulignent que la POHDH et l’OCNH n’ont pas inclus d’autres groupes dans le processus, ce qui, selon elles, va à l’encontre des lignes directrices du CPT énoncées dans une lettre datée du 8 juillet 2024. Ce désaccord a conduit à une remise en question de la capacité des structures en place à organiser des élections équitables.

Les signataires de la lettre rappellent que l’article 31 de la Constitution haïtienne et l’article 22 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques garantissent le droit à la libre association et à la participation politique. Ils expriment leur inquiétude quant à une possible violation de ces droits par les actions des deux organisations en charge.

Face à cette situation, les organisations appellent les autorités à intervenir rapidement pour que le processus électoral se déroule dans un cadre de transparence et d’inclusion totales, afin de garantir une représentation équitable au sein du Conseil électoral provisoire.

Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.