Se trouvant en grande difficulté de réprimer les gangs armés de la région métropolitaine, les policiers kenyans se plaignent des véhicules blindés fournis par les Américains qui, selon un porte-parole du contingent kényan, les empêchent de lutter efficacement.
Dans les colonnes du journal américain Miami Herald, ce haut gradé du contingent kényan explique que ces véhicules blindés fournis par les États-Unis sont comme des ambulances, les empêchant de se battre convenablement à l’intérieur contre les bandits armés.
« C’est ce que nous demandons aux Américains, de s’assurer qu’ils nous fournissent des Mine-Resistant avec des tourelles », a-t-il expliqué au journal américain. Les moyens matériels fournis par les États-Unis pour la mission multinationale semblent ne pas répondre aux besoins des officiers kenyans qui sont venus en Haïti pour neutraliser les gangs armés.
« Les gangs deviennent de plus en plus audacieux dans leurs attaques, même à courte distance. Sans tourelles, nous ne pouvons même pas organiser une réponse », a-t-il poursuivi, tout en évoquant les limites de la police nationale d’Haïti qui, selon lui, ne peut pas lutter à elle seule contre les gangs.
Pour cette mission multinationale soutenue par les Nations-Unies, les États-Unis avaient promis une trentaine de véhicules blindés destinés aux transports de troupes dans les milieux hostiles, des matériels de protection personnelle, des fusils, entre autres.
Entre temps, malgré la présence sur le terrain de 400 policiers kenyans en Haïti, la situation sécuritaire reste inchangée. Des territoires restent toujours contrôlés par les bandits armés qui continuent à étendre leurs influences un peu partout dans la région métropolitaine et ses zones avoisinantes.
Source Photo: Le Facteur Haiti
