L’exécution par hypoxie azotée aux États-Unis suscite des craintes de torture et de traitements inhumains

Mackendy Filderice
ParMackendy Filderice- Rédacteur
l'exécution par hypoxie azotée aux États unis suscite des craintes de torture et de traitements inhumains

Des experts des Nations unies ont fait part de leurs préoccupations concernant l’exécution prochaine de Kenneth Eugene Smith dans l’État de l’Alabama par hypoxie azotée, une méthode autorisée depuis 2018 en raison d’une pénurie de médicaments pour les injections létales.

Cette technique, qui consiste à priver le détenu d’oxygène en lui faisant respirer de l’azote, suscite des inquiétudes quant à son caractère expérimental et aux souffrances potentielles qu’elle pourrait infliger. Les rapporteurs spéciaux des Nations unies estiment qu’il s’agirait de la première tentative d’exécution de ce type, soulignant le risque de traitements cruels et inhumains, voire de torture.

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Bien que l’Alabama ait approuvé le protocole, ses détracteurs, dont l’Equal Justice Initiative, soulignent l’histoire mouvementée de cet État en matière d’exécutions. Des experts indépendants expriment la crainte d’une mort douloureuse et humiliante, susceptible de violer l’interdiction de la torture et des autres peines cruelles.

Kenneth Smith, dans le couloir de la mort depuis plus de trente ans, avait échappé à l’exécution par injection létale en novembre 2022. Leur demandant d’interrompre l’exécution, les rapporteurs ont appelé à une révision du protocole d’exécution, soulevant des questions sur une possible violation de la Convention contre la torture.

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Mackendy Filderice
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Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.