L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) demande une contribution urgente de 3,2 millions de dollars pour continuer à répondre à l’épidémie de choléra qui touche Haïti et compte tenu de la situation grave de la population déplacée dans le pays en raison de la violence des gangs armés.
Le dernier rapport du ministère de la Sante Publique et de la Population (MSPP) fait état de 151 personnes décédées à cause de l’épidémie de choléra et 7 051 autres sont hospitalisées, tandis que le nombre de cas confirmés s’élève à 734 cas.
Selon les données fournies cette semaine par l’ONU, sur environ 152 cas possibles de choléra signalés début octobre, il est passé à près de 9 000, la maladie étant déjà présente dans huit des 10 provinces du pays.
Le pays a signalé début octobre son premier cas de choléra en plus de trois ans, après avoir réussi à surmonter en 2019 une épidémie de la maladie qui a commencé en octobre 2010 et qui a causé la mort de près de 10 000 personnes.
La résurgence du choléra ajoute plus de stress à une situation humanitaire complexe au milieu d’un environnement sociopolitique volatile marqué par des barrages routiers, une pénurie de carburant, une activité violente de gangs et une insécurité qui restreint la fourniture de services de base, y compris l’accès à l’eau et les soins de santé.
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