Le Conseil de sécurité des Nations uniess’est prononcé sur la situation socio-sécuritaire d’Haïti ce vendredi 15 juillet 2022, et a décidé, à travers son bureau en Haïti,BINUH(Bureau Intégrés desNations uniesen Haïti), de prolonger sa mission sur le territoire jusqu’au 15 juillet 2023.
Une résolution en vigueur depuis l’été 2019, visant cette fois à désactiver les gangs criminels qui opèrent en Haïti.Aussi, leBINUHaura pour mission de désamorcer la violence infligée par le banditismeurbain, en plus de freiner l’approvisionnement en armes sur le territoire.
« Nous appelons à la cessation immédiate de la violence des gangs et des activités criminelles et nous nous tenons prêts à prendre les mesures appropriées si nécessaire, qui pourraient inclure des gels d’avoirs et des interdictions de voyager contre ceux qui soutiennent ou sont impliqués dans la violence des gangs et les activités criminelles en Haïti, dans les 90 jours après l’adoption de cette résolution », indique l’Organisation des Nations unies, dans un document.
Rappelons que la Chine principalement avait appelé, parmi d’autres pays, à des mesures plus drastiques comme un embargo sur les armes en Haïti, et à prendre des sanctions contre les individus impliqués dans les violences et à la création d’une police multinationale pour aider à stabiliser la situation.
Un texte révisé et préparé par les États-Unis et le Mexique a été finalisé dans les premières heures de vendredi et a eu un vote favorable du conseil, interdisant « l’envoi d’armes légères, de petit calibre et de munitions aux acteurs étatiques non impliqués » dans la violence ou dans le soutien des gangs.
Aussi, le conseil informe avoir pris la décision d’autoriser la formation d’une unité de police et de correction qui comprendra 42 soldats civils, qui seront dirigés par un commissaire de police des Nations unies, ainsi qu’une unité des droits de l’homme pour travailler sur les cas d’agressions sexuelles et la violence sexiste en Haïti.