L’ONU déclare le 15 mars, journée mondiale de lutte contre l’islamophobie  

Sam Sarah Devilus
ParSam Sarah Devilus- Rédactrice

À la demande du Pakistan, un pays qui compte plus de 173 millions de musulmans, une journée mondiale de lutte contre l’islamophobie a été décrétée par l’assemblée générale des Nations unies. Le 15 mars a été retenu pour ce jour. 

Selon les dirigeants du Pakistan, l’islamophobie constitue une violation des droits humains et des libertés de religion et de conviction des musulmans. Ils soulignent également l’anxiété qui pèse sur les musulmans depuis le 11 septembre 2001. 

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« Les attaques, les soupçons et la peur des musulmans ont pris des proportions épidémiques et l’islamophobie est amplifiée par certains discours politiques et de nouvelles lois et restrictions de visas », a déploré le délégué pakistanais à l’ONU.  

D’autre part, Il a également dénoncé une islamophobie, dit-il, visible dans certains médias et dans les discours d’extrême droite qui exploitent la peur de l’islam à des fins électorales. 

Le texte appelle au renforcement des efforts internationaux pour favoriser un dialogue mondial sur la promotion d’une culture de tolérance et de paix à tous les niveaux, fondée sur le respect des droits de l’homme et de la diversité des religions et des convictions. 

La résolution déplore vivement tous les actes de violence à l’encontre des personnes à cause de leur religion ou de leurs convictions et les actes dirigés contre leurs lieux de culte, ainsi que toutes les attaques contre et dans les lieux, sites et sanctuaires religieux, qui sont une violation du droit international. 

La résolution de déclarer la journée du 15 mars comme journée internationale de lutte contre l’islamophobie a été adoptée par consensus, par les 193 membres de l’Assemblée générale des Nations unies, mais plusieurs États membres, dont la France, ont exprimé des critiques sur la création d’une telle journée. 

La France a catégoriquement désapprouvé l’utilisation du terme d’Islamophobie, qui selon lui, ne fait l’objet d’aucune définition agréée en droit international. Il souligne que par cette appellation, la résolution entend protéger la religion plutôt que les croyants.  

« La résolution ne répond pas à la préoccupation, que nous partageons tous, de lutter contre toutes les formes de discriminations, car elle segmente la lutte contre l’intolérance religieuse, en ne sélectionnant qu’une seule religion à l’exclusion des autres, sans référence à la liberté de croire ou de ne pas croire », a déclaré Nicolas De Rivière, représentant de la France à l’ONU.  

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