L’artiste d’origine haïtienne, condamné en 2018 pour l’exploitation sexuelle d’une adolescente, souhaite que son nom soit retiré du registre des délinquants sexuels, affirmant que cela affecterait le “développement de sa carrière” et l’empêcherait de voyager et de faire des rencontres.
Selon le média “La Presse”, l’auteur-compositeur et interprète, qui avait été condamné à six mois de détention à domicile et à une inscription au registre des délinquants sexuels pendant une période de 20 ans, a déposé une requête devant la Cour supérieure du Québec pour demander la radiation de son nom de ce registre. L’artiste et ses avocats auraient pris cette décision après l’arrêt Ndhlovu, qui a invalidé certains aspects de la Loi sur l’enregistrement de renseignements sur les délinquants sexuels. En effet, depuis cet arrêt, l’inscription au registre n’est plus obligatoire pour les infractions sexuelles, car elle porte atteinte au droit à la liberté des délinquants.
Dans sa requête, l’artiste affirme que son inscription au registre affecte sa carrière. Selon ce que rapporte La Presse, il craint la surveillance aléatoire des policiers, ne peut pas voyager, sa confiance a été ébranlée et il ne peut pas développer de relations personnelles intimes, entre autres.
Pour rappel, cette condamnation est intervenue après que le chanteur ait reconnu avoir commis des actes sexuels sur une adolescente en 1996, alors qu’il était en position d’autorité ou de confiance à son égard.
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