Un texte mondial sur l’éthique de l’intelligence artificielle vient d’être adopté par l’UNESCO, dans le but d’encadrer les nouvelles technologies révolutionnaires. Voyant cela comme une victoire multilatéralisme, la secrétaire générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay soutient que l’organisation veut un outil universel et précis, qui ne reste pas au niveau des valeurs et des généralités. Il est à noter que les travaux sur l’intelligence artificielle ont débuté depuis l’année 2018.
L’UNESCO met en avant, le respect, la protection et la promotion des droits de l’Homme, la diversité, l’inclusion de même que la promotion de sociétés pacifiques et de l’environnement.
Les Etats-membres, signataires du texte sur l’intelligence artificielle, s’engagent à respecter ces points. L’organisation a également listé les actions qu’ils devront réaliser, notamment la mise en place d’un outil législatif pour encadrer et surveiller les intelligences artificielles, assurer une sécurité totale pour les données personnelles et sensibles ou encore éduquer les masses à leur sujet.
Le texte n’impose rien aux entreprises actives dans l’intelligence artificielle, notamment aux géants d’internet américains comme, entre autres, Amazon, Facebook et Apple.
Les Etats-Unis et Israël, des pays très actifs dans les nouvelles technologies, ne font pas partie de l’Unesco, de ce fait, l’administration Biden travaille sur une législation pour l’intelligence artificielle.
Soulignons que 193 Etats-membres de L’UNESCO ont paraphé le document.
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