Les plaignants ont porté plainte contre Ariel Henry car les rapports et Digicel révèlent qu’il a eu des conversations téléphoniques avec Joseph Félix Badio la nuit du meurtre », a rappelé Emmanuel Jeanty.
L’ancienne première dame de la République d’Haïti, Martine Moïse, s’est constituée en partie civile dans l’enquête sur l’assassinat de son défunt mari le Président Jovenel Moïse et a déposé une plainte auprès du cabinet d’enquête contre l’actuel chef du gouvernement Ariel Henry et les accusés du meurtre.
Martine Moïse a signalé son action en justice au parquet mercredi dernier, après avoir répondu aux questions du juge Garry Orélien.
« Martine Moïse et ses deux enfants, Jomarlie Moïse et Jovenel Moïse Junior ont formellement déposé plainte contre Ariel Henry, Paul Denis, James Solages, Joseph Félix Badio, Dimitry Hérard, Wendell Coq Thélot, Jean Laguel Civil et tous les autres individus épinglés dans le rapport de la DCPJ.
« Moi Emmanuel Jeanty espère qu’à travers ce processus justice sera rendue au Président Moïse. Nous savons très bien comment fonctionne le système judiciaire dans notre pays. Je ne me fais pas d’illusions, cependant, rien ne nous empêche d’attendre et de lutter pour que justice aboutisse dans cette affaire. Nous utiliserons tous les outils que la loi nous donne pour gagner notre cause », a déclaré l’avocat.
Martine Moïse s’est rendue au bureau du juge Garry Orélien pour se faire entendre dans le cadre de l’enquête sur le meurtre du président Jovenel Moïse, en justice.
« J’étais au cabinet d’enquête pour répondre aux questions du juge pour voir comment l’enquête sur la mort du Président Jovenel Moïse peut avancer. J’ai répondu à toutes les questions, un peu moins de 80 questions pendant trois ou quatre heures », a déclaré l’ancienne première dame aux journalistes.
Martine Moïse avait également demandé la collaboration de la population pour éclaircir l’enquête. « J’encourage tous ceux qui ont des questions à répondre, tous ceux qui ont des informations… à participer à l’enquête s’il vous plaît pour voir comment aller de l’avant et comment trouver les auteurs. Si quelqu’un a des informations sur une personne qui fait l’objet d’une décision de justice, d’un avis de perquisition, partagez-les », avait appelé Martine Moïse.
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