Le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada mènent une action coordonnée contre les auteurs de violations des droits humains et les complices des gouvernements autoritaires du monde entier, 75 ans après la ratification de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Parmi d’autres personnalités sanctionnées par le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada, Fednel Monchéry et Joseph-Pierre Richard Duplan sont les deux personnes en Haïti sanctionnées pour leur implication dans les attaques de La Saline en 2018, au cours desquelles plus de 70 personnes ont été tuées par des gangs criminels armés avec le soutien de responsables gouvernementaux.
Le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni, David Cameron, a déclaré : « Nous ne tolérerons pas que les criminels et les régimes répressifs piétinent les droits et libertés fondamentaux des citoyens ordinaires du monde entier.»
Selon les autorités du Royaume-Uni, ces sanctions soulignent l’engagement continu du pays à dissuader les activités malveillantes dans le monde. Le Royaume-Uni, les États-Unis et le Canada annoncent aujourd’hui un vaste ensemble de sanctions visant les individus liés à des violations des droits humains dans le monde, à l’approche du 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le 10 décembre.
Le Royaume-Uni s’emploie activement à éliminer tous les facilitateurs de fraude à grande échelle, tant au niveau national qu’international, afin de protéger le bien-être public, a ajouté David Cameron. Il menace en ce sens quiconque tentera de tirer profit des violations des droits humains sera traduit en justice.
Le pays a annoncé près de 46 sanctions, dont des gels d’avoirs et des interdictions de voyager, réparties en 2 catégories. La première série cible 9 individus et 5 entités pour leur implication dans le trafic de personnes au Cambodge, au Laos et au Myanmar, les obligeant à travailler pour des « fermes frauduleuses » en ligne qui permettent une fraude à grande échelle.
La seconde vise un certain nombre d’individus liés aux gouvernements, aux systèmes judiciaires et aux autorités judiciaires de Biélorussie, d’Haïti, d’Iran et de Syrie, pour leur implication dans la répression de citoyens uniquement parce qu’ils ont exercé leurs libertés fondamentales dans ces pays
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