Alors qu’une enquête est en cours sur les conditions de tournage des scènes au cours desquelles des pratiques extrêmes et non consenties ont été imposées par les femmes dans l’industrie pornographique, Nikita Bellucci, actrice et réalisatrice de porno, dénonce les violences sexuelles qui y sont pratiquées.
Invitée sur la chaîne BFMTV vendredi dernier, elle a, sans langue de bois, déplorer les violences sexuelles dont certaines femmes ont pu être victimes sur des tournages de films à caractère pornographique. Selon elle, il est important que les producteurs concernés en prennent conscience.
Pendant près de deux heures, les représentants des sites pornographiques Dorcel ainsi que Jacquie et Michel ont été auditionnés par des sénatrices sur les conditions de tournage, après qu’une commission parlementaire d’enquête se soit penchée sur les dérives de l’industrie pornographique. Deux enquêtes ont été ouvertes pour viol, proxénétisme et traite d’êtres humains.
Nikita Bellucci souligne que dans le porno amateur il n’y a pas de cadre et donc les dérives sont beaucoup plus fréquentes. Soulevant qu’on peut pratiquer des scènes dites hard tout en travaillant dans le respect et que l’un n’empêche pas l’autre, Nikita appelle à davantage de réglementations dans le milieu de l’industrie du porno.
Dans l’enquête en question, douze personnes ont déjà été mises en examen pour des violences sexuelles sur de jeunes actrices lors de tournages, où des pratiques extrêmes et non consenties leur ont été imposées.
En 2018, Nikita Bellucci avait été victime de cyberharcèlement et avait fini devant les tribunaux avec son harceleur qui avait même menacé de la tuer.
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