Pourquoi certaines femmes tombent amoureuses des tueurs en série ? 

Sam Sarah Devilus
Par Sam Sarah Devilus  - Rédactrice
pourquoi certaines femmes tombent amoureuses des tueurs en série  

Depuis la sortie sur Netflix de la série Dahmer, tirée d’une histoire vraie qui retrace les crimes commis par le serial killer, Jeffrey Dahmer, le phénomène des femmes follement amoureuses de ce genre de mecs refait surface. Sur Tik Tok notamment, elles témoignent de leur attirance et leur empathie pour le criminel. 

Ce phénomène connu sous le nom d’hybristophilie n’est pourtant pas nouveau : Charles Manson, célèbre pour ses séries d’assassinats dans la région de Los Angeles en 1969, était l’un des serials killers les plus courtisés. Luka Magnotta est lui aussi très courtisé. Concrètement, l’hybristophilie va chercher à entrer en communication avec le prisonnier pour entamer une relation.  

Lumière est faite sur les raisons pour lesquelles une femme peut tomber raide dingue amoureuse d’un tueur en série, grâce au livre L’amour (fou) pour un criminel Isabelle Horlans qui a enquêtée sur des femmes hybristophilies. 

Le syndrome de l’infirmière 

Elles veulent soigner et sauver. Elles croient au pardon, à la rédemption et selon elles, changer ce criminel serait leur travail. Elles offrent donc patience et dévouement, persuadées qu’elles pourront les mettre sur le droit chemin. 

Le syndrome Bonnie and Clyde 

Ou encore le fantasme du Bad boy. Ces femmes s’ennuient dans leur vie et ont besoin de grands frissons et se rebeller, surtout si elles viennent d’une bonne famille. Elles sont attirées physiquement et sexuellement par le mauvais garçon, car ce dernier semble plus fort, plus excitant et plus viril. 

La solitude 

Les femmes qui souffrent de grande solitude affective, vont se sentir rassurées par l’absence de liberté du prisonnier, ce qui crée une barrière entre eux, et croit posséder un contrôle sur le criminel. Celles également avec un trouble pathologique, vont chercher à attirer l’attention sur elle en se rapprochant du criminel. Elles ont souvent été déçus et blessés en amour et pense qu’en entretenant une relation avec un détenu elle maîtrise la situation.  

Et ces derniers temps, des films et séries nous mettent les tueurs en séries sous les yeux comme the end of the Fucking world, You ou encore Manhunt, et ce sont souvent des bels hommes, adulés autrefois pour leur rôle dans des films sains qui jouent les bad boys. Par exemple, Zac Efron de High school musical joue le psychopathe dans Ted Bundy. 

Ces films font croire que les hommes dangereux sont sexy, ils poussent à sur empathiser avec eux,car à chaque crime réaliser, un flashback rappelle le traumatisme qu’ils ont vécu.  

Même s’ils ont vraiment eu des traumatismes infantiles, les victimes et les familles en ont également. Adaptés ces histoires en films et même les romantiser pourrait ouvrir certaines plaies. 

Le déclic qui les pousse à tomber amoureuse d’un serial killer reste un peu un mystère, mais les experts-psychiatres constatent qu’il y a chez ces femmes à la fois de l’empathie, une volonté de se faire peur, et souvent un besoin de se rebeller. 

L’un des pires criminels de la planète, Charles Manson, qui entre autres meurtres a commandité le meurtre de Sharon Tate, la compagne alors enceinte de huit mois du cinéaste Roman Polanski, est laid, édenté, et il reçoit pourtant 20.000 lettres par an. 

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Sam Sarah Devilus
Par Sam Sarah Devilus Rédactrice
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Journaliste / Communicatrice / Bookstagrameuse.