L’effervescence habituelle de l’industrie musicale haïtienne se transforme en un tourbillon de controverses, mettant en lumière les liens complexes entre artistes et promoteurs. Cette fois, Djouly Best et le groupe Zafèm sont les protagonistes d’une saga professionnelle qui met à nu les failles d’une routine aux défauts récurrents.
Au cœur du tumulte, un concert prévu pour célébrer le 19e anniversaire de Brothers Production à la salle New-yorkaise Amazura. L’affiche initiale, qui incluait Zafèm pour une performance à 9 heures avec une prévente à 80 dollars, a pris une tournure inattendue lorsque Djouly Best, accompagnée de Tonymix et AndyBeatz, s’est autoproclamée tête d’affiche sur Instagram.
Le coup de théâtre est survenu quelques heures plus tard, lorsque Djouly Best a été retirée de l’affiche, invoquant une clause contractuelle exigeant un préavis pour tout changement d’affiche. Alors que les promoteurs étaient catégoriques, les fans se sont précipités dans des spéculations partisanes, alimentant la controverse.
Des rumeurs circulent sur le refus catégorique de Zafèm de partager la scène avec Djouly Best. Certains soutiennent la décision du groupe, affirmant son droit de faire respecter les termes du contrat ou à choisir ses collaborateurs, tandis que d’autres dénoncent une discrimination. Cette situation met en lumière les tensions et les contradictions du paysage musical haïtien.
Dans un souci d’apaisement, Djouly Best a encouragé ses fans à assister au concert, en soulignant la présence de Tonymix, avec qui elle a collaboré. Cette controverse soulève des questions sur la nécessité d’une réflexion approfondie sur les relations contractuelles et les principes éthiques au sein de l’industrie musicale haïtienne. Une introspection est impérative pour assurer une collaboration plus harmonieuse entre les artistes et les promoteurs, jetant ainsi les bases d’une scène musicale plus équilibrée et transparente.
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