Plusieurs centaines de protestataires ont gagné les rues, le 11 août 2022, à Port-de-Paix pour protester contre la fermeture de l’unique port du Nord-Ouest par l’État haïtien, ce qui affectera directement le commerce extérieur dans le dit département.
En juillet dernier, plusieurs cargaisons d’armes et de munitions avaient été saisies dans le port de Port-de-Paix, des rumeurs font croire que le régime actuel envisagerait de suspendre ses activités de celui-ci pour une durée indéterminée. La population est contre une telle décision.
Dans la foulée, les manifestants ont aussi dénoncé l’insécurité qui affecte grandement le bon déroulement des activités au sein de leur communauté. Selon eux, les bandits sèment la pagaille partout dans le département, plusieurs points dont celui Gros-morne / Chansolme sont impraticables : des personnes sont dépouillées, kidnappées ou tuées par les hors-la-loi qui contrôlent la voie routière.
À titre d’exemple, dimanche 31 juillet 2022, à Gros-morne, dans le département de l’Artibonite, une délégation de l’Institut National de la Formation Professionnelle (INFP) avait été attaquée par des bandits armés ; 4 personnes blessées, dont l’une grièvement, ont été recensées.
Un policier – Anthony Dumas, agent de l’Unité Départementale de Maintien d’Ordre (UDMO), a même été tué lors d’une patrouille quelques jours auparavant à « Tibwadòm », une localité située entre les communes de Bassin Bleu et de Gros-Morne.
Rappelons que depuis plusieurs semaines Gros-morne est occupé par des gangs armés. Plusieurs cas de séquestration ainsi que d’assassinat ont été signalés dans cette commune d’Haïti.
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