Les conditions de vie des ressortissants haïtiens en République dominicaine, particulièrement les illégaux, se détériorent de jours en jours, et malheureusement une possible amélioration de la situation n’est pas à l’aube.
Suite aux révélations du journal dominicain Listin Diario faisant croire que 23 000 ressortissants Haïtiens seraient porteurs du virus SIDA en République dominicaine, des compatriotes rapportent qu’elles seraient contaminées par méchanceté lors de séances de tatouage en RD.
Des victimes dénoncent du racisme dominicain, affirmant qu’elles ont été choquées lors des diagnostics, leurs partenaires étant testés négatif à la maladie.
Diario Libre avait révélé que près de 78 000 personnes vivant en République dominicaine sont infectées par le SIDA, parmi ses chiffres figurent 23 000 Haïtiens. Seulement pour l’année 2021, les autorités sanitaires dominicaines avaient recensé 2 400 nouveaux cas.
“Chaque année, la République dominicaine enregistre en moyenne 3 400 nouvelles infections par le virus du VIH ou du SIDA, montrant une stagnation dans la lutte pour sa réduction qui s’étend sur 11 ans, ce qui la rend loin de la possibilité de l’éliminer en tant que problème de santé publique”, lit-on dans les colonnes de Listin Diario.
Selon ONUSIDA, la population séropositive a été fortement touchée par la pandémie de Covid-19, car elle a concentré les efforts des pays, et les deux coïncident en montrant des inégalités, où les plus vulnérables sont les personnes les plus pauvres, avec discrimination, avec des difficultés d’accès aux services de santé, sans emploi, exposés à la violence et avec des revenus économiques moindres.
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