Après avoir passé plus de deux ans au pouvoir, le Premier ministre Ariel Henry et ses proches alliés ne sont pas prêts à trouver un consensus pour résoudre la crise qui perdure dans le pays. Malgré les nombreux tweets invitant les protagonistes à un dialogue franc pour sortir le pays de ce marasme, Ariel Henry s’oppose à toute proposition si elle ne vient pas de lui ou de ses proches.
L’international a déjà tenté plusieurs pourparlers entre haïtiens en vue de trouver un accord unique, afin de remettre le pays sur les rails du développement durable et de rétablir la démocratie. Toujours est-il, ces pourparlers restent bloqués du côté du pouvoir qui refuse de corroborer.
Après les pourparlers à Kingston (Jamaïque), la CARICOM a décidé de 8 au 10 décembre de superviser un dialogue entre les secteurs-clés pour parvenir à une solution de cette crise. Cette décision a été rejetée par des parties prenantes la qualifiant de perte de temps, après que le gouvernement et ses alliés refusent les propositions.
Néanmoins, les trois jours de pourparlers sous l’auspice de la CARICOM n’ont donné aucun résultat. Le parti EDE et l’Accord Montana ont boudé les discussions du dimanche 10 décembre, à l’Hôtel Montana. Selon les informations, les lignes n’ont pas bougé et les alliés du pouvoir ont rejeté la proposition de la CARICOM optant pour un exécutif bicéphale, a rapporté Métronome.
Il est à noter que le Premier ministre Ariel Henry a déjà signé deux accords de sortie de crise avec des partis politiques. Des accords qui n’ont pas été respectés, puisque le dernier en date prévoit des élections avant le 7 février 2024, date à laquelle Ariel Henry devrait passer le pouvoir à des élus. EDE et certains partis politiques ont exigé la démission d’Ariel Henry, conformément à l’accord du 21 décembre dernier.
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