Alors que la Mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti était attendue comme un véritable catalyseur vers le rétablissement de la paix et la stabilité, l’arrivée des 200 policiers kényans laissent encore la population haïtienne dans l’expectative, se questionnant sur la réelle motivation de cette nouvelle mission étrangère.
Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!Cette force multinationale qui devrait composer d’environ 2,500 policiers et militaires de quelques pays du sud, compte jusqu’à aujourd’hui les seuls 200 policiers kényans arrivés à Port-au-Prince près de trois semaines de cela. Aucune date n’est encore communiquée sur le débarquement à Port-au-Prince des prochaines troupes.
Le chef du gouvernement, Garry Conille, au salon diplomatique de l’aéroport Toussaint Louverture lors de son retour au pays après son séjour à Washington, avait abordé ce sujet affirmant que le reste de la mission arrivera à Port-au-Prince de façon progressive, sans donner de date limite pour que l’effectif soit au complet.
Entre temps, les policiers kényans déjà présents en Haïti multiplient leurs petites actions de patrouille dans les zones relativement hors contrôle des bandits. Pourtant, la presse kényane diffuse déjà des informations erronées de la réalité, attribuant les mérites de la PNH aux policiers kenyans lors de la récupération de l’HUEH dimanche soir.
Cette mission multinationale dirigée par le Kenya est chargée par le Conseil de sécurité des Nations Unies pour venir assister la Police nationale d’Haïti dans la lutte contre les gangs armés après l’appel en détresse lancé par le gouvernement haïtien en octobre 2022. La mission aura à intervenir sur les 80% du territoire de la région métropolitaine contrôlés par les gangs.
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