Le Hamas a libéré 24 otages enlevés le 7 octobre, tandis qu’Israël a libéré 39 prisonniers palestiniens, marquant ainsi le début d’une trêve de quatre jours. Cette pause offre un répit à la population de Gaza après sept semaines de conflit. Le Qatar, principal médiateur, a négocié l’accord qui prévoit la libération de 50 otages à Gaza et de 150 Palestiniens en Israël.
Les autorités pénitentiaires israéliennes ont confirmé la libération de 39 Palestiniens, dont certains figuraient sur une liste de 300 personnes susceptibles d’être libérées. Malgré cette libération, Israël s’est engagé à “poursuivre” les combats contre le Hamas après la trêve. La communauté internationale salue cet accord comme un premier pas vers un éventuel cessez-le-feu durable.
Toutefois, Israël a prévenu qu’après la trêve, les combats contre le Hamas se poursuivraient, considérant la prise de contrôle du nord de la bande de Gaza comme la première étape d’une “longue guerre”. Le Hamas affirme que l’ennemi a cédé aux conditions de la résistance après 50 jours de conflit.
La trêve permet l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, où les conditions sont désastreuses. Ce Vendredi 24 novembre, 137 camions d’aide ont été déchargés, ce qui représente le “plus grand convoi humanitaire” depuis le début de la guerre. Cependant, les ONG internationales estiment que la trêve reste “insuffisante” pour répondre aux besoins de la population.
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