Categories: NATIONAL

Epingler dans les “Pandora papers” Laurent  Lamothe apporte des clarifications

Share

Une mine de documents confidentiels récemment publiés révèle des paradis fiscaux lucratifs pour certaines des personnalités les plus riches et les plus puissantes du monde, Parmi lesquelles on retrouve trois présidents en fonction en Amérique dont le président dominicain Luis Abinader, Sebastián Piñera du Chili et Guillermo Lasso de l’Équateur et l’ancien premier ministre Haïtien Laurent Salvador Lamothe. 

Thank you for reading this post, don't forget to subscribe!

Surnommés les « Pandora Papers », les dossiers se composent de près de 12 millions de documents détaillant l’évasion fiscale systématique de 14 entreprises qui utilisent des comptes bancaires offshore qui cachent la fortune et les actifs de centaines de clients fortunés. 

Les dossiers, la plus grande fuite de documents confidentiels jamais enregistrée, ont été compilés et publiés par le Consortium international des journalistes d’investigation, une coalition mondiale d’organisations médiatiques. 

En ce qui concerne Laurent Salvador Lamothe, premier ministre (2012-2014), les journalistes ont découvert que l’homme d’affaires s’était dissocié de ses entreprises avant d’entrer au gouvernement. A en croire le Pandora Papers “il est resté actionnaire de certaines sociétés pendant son mandat, comme trois dans les îles Vierges britanniques que Trident Trust a créées entre 2002 et 2008”. Le journal El Pais indique que “Lamothe a refusé de répondre aux questions car il s’agissait de « questions privées » et a assuré qu’il n’a pas utilisé sa position pour “ne promouvoir aucun intérêt commercial” “.    

Laurent Lamothe dément les révélations du Pandora Papers 

Epinglé dans cette affaire Laurent Lamothe, a apporté des clarifications via son Secrétariat particulier. 

« Le citoyen Laurent Lamothe, avant de devenir Premier Ministre d’Haïti, était un homme d’affaires international. En 1998, soit 14 ans avant de devenir Premier Ministre, il a participé à titre d’actionnaire, à la création de la compagnie «Global Voice Group», une société multinationale qui regroupe un ensemble de douze (12) entreprises opérant dans quarante-cinq (45) pays en Afrique et dans les Caraïbes et œuvrant dans les domaines des télécommunications, de gestion de données, de cybersécurité, de logiciels, de comptes prépayés, d’investissement et de l’immobilier », tout en soulignant que le choix de la juridiction d’enregistrement de ces filiales est une décision qui revient au conseil d’administration du groupe dans le cadre de sa vision stratégique et ce dans la plus grande légalité. 

Dans cette « tendancieuse enquête », l’ICIJ cite à tort le « Lightfoot Ventures » comme étant une compagnie de télécom. Et pourtant, il s’agit d’une compagnie immobilière qui d’ailleurs n’a jamais opéré en Haïti comme indiqué dans le rapport. Une grosse erreur qui décrédibilise tout carrément l’enquête. Peut-on lire dans la note du de clarification acheminer à la rédaction de Netalkolemedia. 

Il est à rappeler Laurent Lamothe a été épinglé dans la dilapidation de plus de 4 milliards de Dollars des fonds Petro Caribe, selon la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administratif (CSC/CA).   

Ravensley Boisrond

Journaliste, Amateur de littérature et de la photographie, grand passionné du multimédia

Leave a Comment
Published by
Tags: Haiti Laurent Lamothe Luis Abinader Pandora Papers Sebastián Piñera