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Un projet nommé “Justice pour mineurs”, lancé par l’UNICEF et l’OPC

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De nos jours, les enfants sont souvent confrontés à la justice dans des différentes circonstances. Dans certains cas, des problèmes familiaux liés au divorce, à l’adoption, à l’immigration relevant dans ce cas de la justice administrative ou de poursuites pénales. Parfois, les enfants peuvent obliger à comparaître en qualité de témoin, d’auditeurs de délits ou encore de victimes. Donc, selon le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance et L’Office de la Protection du Citoyen (OPC), il est nécessaire et urgent d’adopter la justice à leurs faveurs. 

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En effet, en prélude à la Journée nationale des enfants, qui célèbrera cette année, en juin prochain, plus précisément le 12 juin 2022, l’office de la Protection du Citoyen (OPC) et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance défendent pour une adoption aux besoins spécifiques des enfants en matière de justice, notamment en conflit avec la loi. 

Lors du lancement de ce projet, Renand Hedouville, le protecteur du citoyen, a fait la promesse d’intervenir au nom de l’OPC dans la formation et la mise en place de normes visant à améliorer le système judiciaire. 

“Je salue, l’apport financier de l’UNICEF dans sa quête constante devant aboutir à un système judiciaire garantissant le respect de tous les droits des enfants ainsi que leur mise en œuvre”, a déclaré le protecteur du citoyen, Renan Hedouville. 

Claude Man-Das, le représentant de l’UNICEF en Haïti, qui lui aussi était présent lors du lancement de ce projet, a affirmé qu’il est “préoccupé par la situation délétère de la justice pénale des mineurs ou seulement deux tribunaux pour enfants existe dans la République”, avant d’ajouter que plus de 80% d’enfants présumés auteurs d’infractions attendent encore de comparaître par-devant un juge naturel en Haïti, alors que la législation haïtienne ne prévoit pas de détention ou d’emprisonnement d’enfants qui seraient en conflit avec la loi. “Il est peu de problèmes aussi graves que ceux qui concernent la protection de l’enfance, et parmi eux, ceux qui concernent l’enfance traduite en justice”, précise M. Man-Das 

Par ailleurs, Claude Man-Das, a profité de l’occasion pour dénoncer une réalité qui selon lui est “très triste”, que dans certains centres carcéraux ou les cellules sont partagées entre les adultes et les mineurs. C’est une situation très « triste » et « inacceptable », dit-il. 

Cependant, dans l’article 12, 37, et 40 dans la Convention relative aux droits de l’enfant ratifiée en Décembre 1994 par Haïti, donnent un certain nombre de garanties pour faire en sorte que les droits des mineurs ayant un quelconque souci avec la loi, soient toujours respectés. Dans l’article 10 et 4, il est strictement interdit la présence d’un enfant dans une cellule pour adulte. 

Il y a cependant d’autres instruments juridiques qui apportent beaucoup plus de protection aux enfants en conflit avec la loi, comme par exemple les règles de Beijing qui sont un ensemble de règles minima des nations unies concernant l’administration de la justice pour mineur. 

Ce projet permettra à L’UNICEF et L’OPC de créer des conditions rassurant au mineur, afin d’avoir une vie utile dans la communauté dans laquelle il évolue, de replacer les enfants au centre des droits garantis et des préoccupations de l’Etat. 

REDACTION : Mackendy FILDERICE 

COPYRIGHT : NETALKOLE MEDIS 2022 

Mackendy Filderice

Étudiant en sciences politiques à l'Université Quisqueya, Journaliste-Rédacteur à Netalkolemedia, Publiciste, Humanitaire. Amoureux de la vie et de l'apprentissage.

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