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Entretien avec Fincy Pierre, fondateur du média Balistrad

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Balistrad a été fondé le 11 février 2018 par Fincy Pierre pour pailler aux défis auxquels la presse en ligne haïtienne fait face. Son but est de proposer des contenus originaux dans le paysage médiatique haïtien avec un site web répondant aux exigences de l’heure. Il opte pour un journalisme responsable. Entretien avec Fincy Pierre, fondateur du média en ligne.  

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Présentez-nous-en quelques mots Fincy Pierre ?  

Je suis né dans une famille de 7 enfants dont deux sœurs aînées et 4 petits frères. Originaire de la Croix-des-Bouquets, j’ai fait mes études primaires à l’École Notre Dame de l’Espoir, mes études secondaires au Collège Aux Jours Heureux. Alors que mes parents voulaient que j’embrasse une carrière en médecine, j’ai choisi d’étudier l’administration. J’ai étudié la Gestion des Institutions Financières à l’Université Quisqueya. J’ai, parallèlement étudié, la Communication, les techniques de gestion des médias sociaux, l’anglais à Olesty English Academy (OEA), et a entamé la théologie à la Fondation Cœur pour Haïti.  

Quelles ont été les étapes de la création de Balistrad ? 

Tout d’abord, l’idée de créer Balisrad est venue à un moment où je vois que la presse en ligne en Haïti doit se faire différemment. L’histoire a commencé après que j’ai créé mon premier site web personnel. À l’époque, c’était une page Web. Ce que je ne trouve pas vraiment suffisant car je voulais aussi y poster mes articles de blog. Fin 2017, environ un an plus tard, je me suis dit qu’il fallait que je publie sérieusement du contenu qui soit plus utile à la communauté. Après mûre réflexion, j’ai appelé un de mes frères et lui ai parlé de l’idée de créer un journal en ligne. Et il s’est rapidement intéressé. Depuis lors, nous avons commencé à travailler sur le plan. Il faut dire que c’était un processus qui n’a pas duré trop longtemps, puisque, d’une certaine manière, j’ai des compétences en création de logo et en web design. Ce qui était vraiment difficile, c’était de trouver un nom pour le média. Nous étions 4 frères à l’époque, assis l’un à côté de l’autre, proposant à tour de rôle des noms.  L’idée était de trouver un nom simple, facile, original et disponible pour le domaine du site web et sur les réseaux sociaux pour un nom d’utilisateur unique. Jusqu’à ce que nous nous arrêtions sur Balistrad. Début 2018, site web déjà en ligne, logo déjà créé, tous les pseudos déjà repérés… Et voilà ! Premier objectif atteint ! Le 11 février 2018, nous avons lancé Balistrad. En mars de la même année, nous formons notre première équipe et publions notre premier article. 

Quelles ont été les difficultés que vous avez rencontrées ? 

Nous avons rencontré des difficultés principalement liées au processus d’enregistrement légal de Balistrad, compte tenu de la situation dont le pays se trouve à ce sujet. Et aussi des difficultés avec les corrections des textes qui ne pouvaient pas être publiées à temps, puisqu’à cette époque nous recevions un nombre important de textes par jour et n’avions pas assez de correcteurs qui pouvaient faire face à la situation.  

Pouvez-vous nous décrire les compétences des collaborateurs qui vous entourent pour développer Balistrad ? 

Parlant des compétences de nos collaborateurs, ils sont dans divers domaines. La plupart de nos collaborateurs sont formés en journalisme. Certains ont par ailleurs des formations en sciences juridiques, en linguistique et en sociologie. 

Quels sont les projets de Balistrad pour les années à venir ? 

Outre le Blog que Balistrad a lancé en 2020, le média n’a pas vraiment de projet ciblé pour le moment. Cependant, des projets seront assurément en cours dans un futur proche. 

Quels sont vos aspirations ? 

Ma jeunesse a été bercé dans le volontariat. J’ai été membre de plusieurs associations et organisations socio-culturelles, tant dans ma communauté que dans d’autres sphères de la vie sociale. Par ailleurs, j’ai participé à plusieurs séminaires sous l’égide de l’organisation Plan International Haïti, que ce soit en Droit de l’enfance ou sur les violences basées sur la Femme. Je crois en une Haïti meilleure. Je fais partie de ses jeunes Haïtiens qui veulent contribuer à une société forte. 

Propos recueillis par : Garens Jean-Louis 

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