Dans une récente déclaration, le soi-disant “défenseur du peuple” André Michel, porte-parole du Secteur Démocratique et Populaire (SDP), renouvelle son soutien au Premier ministre Ariel Henry, exprimant sa confiance dans sa capacité à résoudre la crise politique en Haïti.
Cependant, malgré les paroles rassurantes d’André Michel, la réalité de la situation est bien différente. Alors que la date critique du 7 février 2024 approche, aucun progrès significatif n’a été réalisé dans le processus de dialogue politique, laissant les citoyens dans l’incertitude quant à l’avenir de leur nation.
André Michel parle de mettre fin à la transition avec l’organisation d’élections, mais les actions concrètes laissent à désirer. Hormis la création du HCT, les termes de l’accord du 21 décembre n’ont pas été pleinement respectés, laissant planer un doute sur la sincérité des intentions politiques.
Le leader du SDP propose comme solutions l’élargissement du HCT, la formation d’un CEP crédible et la mise en place d’un gouvernement d’union nationale. Cependant, après les échecs répétés du processus de dialogue politique, ces suggestions semblent plus utopiques que réalisables.
Entre-temps, le spectre d’une révolution menée par le chef rebelle Guy Philippe plane sur le pays. Les appels à la démission d’Ariel Henry lancés par des personnalités politiques telles que Jean Charles Moïse et Claude Joseph soulignent le mécontentement croissant à l’égard des dirigeants actuels.
André Michel se positionne comme un guide pour un dialogue franc et sincère, mais son appel semble être un écho creux face à la réalité turbulente de la politique haïtienne. En ce moment crucial, les citoyens méritent des actions concrètes plutôt qu’une rhétorique incendiaire de la part d’un défenseur autoproclamé du peuple.
Credit Photo: Ralph Tedy Erol
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