Contre toute attente, la décision de refuser l’accès aux services de transports publics aux ressortissants haïtiens est annulée, annonce ce samedi la Fédération nationale des travailleurs chrétiens des transports sociaux.
Cette décision controversée et discriminatoire qui devait entrer en application à partir du lundi 18 septembre est annulée à la suite d’une réunion d’urgence à la demande du gouvernement dominicain, rapporte les médias locaux.
Cette mesure radicale visait à soutenir le gouvernement dominicain dans son bras de fer avec Haïti au sujet de la construction du canal d’irrigation sur la rivière Massacre. Tous les Haïtiens, légaux ou sans-papiers, étaient visés par cette décision.
Ce samedi, la Fédération nationale des travailleurs chrétiens des transports sociaux est revenue sur sa décision et annonce que d’autres alternatives sont envisagées, parmi lesquelles la vérification de statut d’immigration des utilisateurs avant de monter à bord des autobus.
« Nous avons demandé à la Direction Générale des Migrations, à travers Intrant, de désigner du personnel permanent à chacun des arrêts les plus importants de la frontière, dans le but de vérifier le statut d’immigration des utilisateurs de ce service », affirme Mario Diaz, Secrétaire général du syndicat.
À rappeler que le gouvernement dominicain avait pris la décision de fermer toute la frontière avec Haïti dans le but de faire pression sur la population du Nord-est qui s’engage depuis plus de deux semaines dans la construction d’un canal d’irrigation à la rivière Massacre.
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