Toujours têtu dans ses convictions politiques, le chef du gouvernement haïtien Ariel Henry continue de croire dans l’intervention d’une force spéciale sur le territoire haïtien pour venir épauler les efforts de la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans sa bataille contre le banditisme urbain.
De retour à Port-au-Prince le 25 juin 2023, suite à sa participation à Paris (France) au sommet « pour un nouveau pacte financier mondial » organisé par le président français Emmanuel Macron, le PM a annoncé l’arrivée d’un soutien « robuste » en Haïti pour bientôt.
Lors d’un point de presse au salon diplomatique de l’Aéroport international Toussaint Louverture, le dirigeant a assuré que « le soutien que nous attendions n’est pas trop loin et que les amis d’Haïti commencent à mieux cerner la crise actuelle ».
En rappel à Washington, l’Organisation des États Américains (OEA) a adopté une résolution dernièrement pour soutenir Haïti dans sa lutte contre les gangs armés qui contrôlent majoritairement le territoire. Cette résolution appelle les pays membres de l’OEA à fournir une assistance sécuritaire, dont sur la nécessité d’aider la Police nationale d’Haïti (PNH) en termes d’équipements et de formations, humanitaire et électorale à Haïti.
Aussi, rappelons que le PM Ariel Henry avait nécessité du président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva le support de son pays sur la même cause. Lula, pour sa part, s’est engagé à évoquer la situation d’Haïti dans toutes les réunions internationales auxquelles il participera afin de sensibiliser la communauté internationale à apporter une aide en urgence à Haïti, si l’on croit les déclarations du PM Henry.
Ariel Henry, se serait-il penché sur les déclarations respectives de l’OEA et du Brésil pour faire une telle déduction, ou s’agirait-il d’une énième annonce pour stimuler l’international sur la question ?
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