Le Premier ministre Ariel Henry, a réitéré ce dimanche que le lundi 7 février ne marquera pas la fin de son gouvernement, mais que le prochain président de cette nation doit être élu par la population.
Le 7 février ne marque pas la fin du mandat du gouvernement, qui est chargé d’organiser des élections libres et démocratiques. Le prochain locataire du Palais national sera un président librement élu par tout le peuple haïtien ,
a partagé Henry sur son compte Twitter.
C’est la réponse d’Henri au Sénat haïtien, qui lui demandait de passer le pouvoir ce lundi, cela aurait mis fin au mandat du président Jovenel Moise, assassiné en juillet 2021.
Un document signé par Joseph Lambert, président du Sénat, et par Patrice Dumont, président de la commission des affaires politiques, « reconnaît indiscutablement et indéniablement la fin du mandat du président Jovenel Moise le 7 février 2022 » et, comme « conséquence logique », c’est la fin de la mission du Premier ministre, qui doit remettre l’écharpe présidentielle à la Chambre.
Selon le Sénat, Henry doit régler les problèmes actuels « jusqu’à ce qu’un large consensus se dégage entre les acteurs politiques et la société civile, protagonistes des accords politiques bien connus, visant à offrir à la nation une issue à la crise ».
Et Fritz Alphonse Jean, ancien gouverneur de la Banque centrale, a été élu président par intérim, et l’ancien sénateur Steven Ivenson Benoit premier ministre, lors d’un vote qui n’a été reconnu ni par les autorités actuelles ni par la communauté internationale.
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