3 mois après l’assassinat de l’ancien président de la république, M. Jovenel, chez lui, sa femme, l’ancienne première dame, Martine Moïse s’est présentée devant le juge instructeur, Garry Orélien, en charge du dossier.
L’on se souvient, le 7 juillet dernier, le président de la république, M. Jovenel Moïse a été assassiné en sa résidence privée sise à Pèlerin 5. Lors de cet évènement, l’ex première dame, Martine Moïse, quant à elle, était sortie blessée ; ayant reçu plusieurs balles selon ce qu’avait rapporté Claude Joseph, le premier ministre d’alors. Le même jour, elle s’est rendue aux Etats-Unis, en vue de recevoir les soins que nécessitait son cas. 10 jours après, elle était de retour dans le pays pour préparer les funérailles de son défunt mari. Quelques jours après, elle avait encore quitté le pays en évoquant la même raison. De retour dans le pays depuis le 1er octobre, elle a répondu à l’invitation du juge instructeur Garry Orélien, qui a la lourde tâche de conduire le dossier de M. Moïse, ce mercredi 6 octobre.
Dans le cadre de cette affaire, le juge Orélien avait pu auditionner M. Dimitri Hérard, le responsable de l’Unité de la Sécurité Générale du Palais Nationale (USGPN), le responsable de l’Unité de la Sécurité du Président, Me Jean Laguel Civil, et plusieurs autres personnes. Il avait demandé à Martine Moïse, témoin oculaire du crime, de comparaitre devant lui le 20 septembre mais l’audition n’a pas eu lieu. Les avocats de la veuve avaient écrit à ce dernier pour lui rappeler que ce jour est retenu comme étant l’anniversaire de naissance du père de la patrie, le feu Jean Jacques Dessalines, donc c’est un jour ferrier. Ils en avaient profité pour solliciter un report. Finalement, l’audition a eu lieu ce 6 octobre.
Trois (3) mois après l’assassinat du président Moïse, le mystère plane encore autour de cette affaire. Quoique les principaux accusés (les mercenaires) ont été arrêtés, la lumière n’est pas encore faite sur le dossier. C’est pour la première fois qu’un membre de la famille présidentielle, présent lors de cet évènement macabre, est entendu par un juge. Reste à savoir si l’audition de l’ex première permettra d’élucider cet acte ignoble.
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