Dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, le président Jovenel Moïse a été lâchement assassiné par des mercenaires. Martine Moïse, sa femme, la seule à être présente lors du magnicide, qui a reçu entre 8 à 12 balles, n’a pas pu se positionner sur le scénario réel de ce crime odieux.
Avec des explications un peu douteuses, l’ordonnance du juge instructeur de l’affaire Jovenel Moïse, Me Walter Wesser Voltaire, a présenté cinq raisons qui laissent des doutes sur l’implication de Martine Moïse dans l’assassinat de son feu mari Jovenel Moïse.
En effet, selon l’ordonnance du juge instructeur Walter Wesser Voltaire, les récits de Martine Moïse sont douteux. Le fait qu’elle a déménagé du Palais National moins de 24 heures de l’assassinat de son mari, soit dans la nuit du 5 au 6 juillet 2021 vers 3 heures du matin exacte.
Martine Moïse a demandé au secrétariat général du Palais National d’alors, Lyonel Valbrun, de faciliter à Claude Joseph d’organiser un Conseil des ministres, deux jours après l’assassinat de Jovenel Moïse, afin d’organiser des élections dans les trois mois qui suivent l’assassinat en sa faveur.
Le juge trouve aussi anormal que Martine Moïse soit cachée lors de l’assassinat sous le lit conjugal. Puisque, explique-t-il, il ne reste même pas assez de place pour un rat de 35 à 45 centimètres.
Me Voltaire a aussi trouvé contradictoire, le fait que Martine Moïse ait déclaré dans un premier temps était dans la chambre de ses enfants, puis ensuite dans la même chambre de son défunt mari, Jovenel Moïse.
Et aussi, sur les explications des nombres de projectiles qu’elle a reçues lors de l’attentat. Parfois il s’agit de 12, puis de 8. Le magistrat a fini pour confirmer, avec un vieu dicton haïtien « si anndan pa vann ou, deyò pa ka achte w », peut-on lire dans cette ordonnance dont la rédaction Netalkole Media détient une copie.
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