Lors du dernier sommet de la CARICOM qui s’est tenu à Trinité-et-Tobago, une résolution a été adoptée permettant à tous les habitants des pays membres de circuler librement dans la région à partir de mars 2024. Toutefois, une exception a été faite pour les Haïtiens, à la demande du Premier ministre Ariel Henry. Cette décision a suscité un débat et des questions sur l’égalité et l’inclusion au sein de la communauté régionale.
La résolution adoptée lors du sommet de la CARICOM vise à faciliter la mobilité des habitants des pays membres, favorisant ainsi l’intégration régionale. Cependant, la décision d’exclure les Haïtiens de cette mesure a été prise à la demande du Premier ministre Ariel Henry, pour des raisons qui n’ont pas été explicitement révélées, mais selon le Jamaica Gleaner, le locataire de la Primature a mis en avant la crise actuelle que traverse le pays.
Néanmoins, cette exclusion a soulevé des inquiétudes quant à la discrimination potentielle et à l’impact sur les relations entre Haïti et d’autres pays de la région.
La question de l’accès à la libre circulation au sein de la CARICOM reste donc sensible et met en lumière les défis de l’intégration régionale. Alors que la majorité des habitants des pays membres pourront bénéficier de cette liberté de circulation à partir de mars 2024, l’exclusion des Haïtiens soulève des questions sur l’égalité et l’inclusion au sein de la communauté caribéenne. La décision du Premier ministre Henry continue d’être débattue et nécessite une réflexion plus approfondie sur les principes fondamentaux de la CARICOM.
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