Si pour certains, l’ancien chef rebelle de 2004 pourrait être le sauveur d’Haïti, pour d’autres Guy Philippe n’a rien de spécial, c’est un opportuniste comme tous les politiciens haïtiens. En effet, une déclaration de l’avocat de Guy Philippe, Me Reynold Georges, crée la confusion au sein de la population qui voyait de loin une lueur d’espoir pour le pays.
Alors que la population ne savait pas à quel saint se vouer face à cette crise politique truffée de violence et de misère, l’ancien condamné des États-Unis est arrivé avec un espoir, une idée de révolution. Cependant, on questionne les réelles intentions de cette démarche puisque selon Raynold Georges, Guy Philippe voulait négocier le pouvoir avec le Premier ministre Ariel Henry.
Ariel Henry n’était pas réellement le problème ? En analysant les réactions des hommes politiques et certaines personnes sur les démarches du gouvernement d’Ariel Henry, ils dénoncent la passivité, l’insouciance et l’incapacité de ce dernier à faire revenir la paix dans le pays.
Ils ont aussi dénoncé la volonté d’Ariel Henry de garder la situation telle qu’elle est afin de rester plus longtemps au pouvoir. Des accords non respectés, de signatures se plaignent, alors que l’opposition reste convaincue qu’Ariel Henry est le problème à la résolution de la crise.
Cependant, avec l’idée de libérer le pays quelques soient les moyens, Guy Philippe a rapidement capté l’attention d’une population à bout de souffle. Toutefois, cette révélation de son avocat rapporté par Gazette Haïti augmente les doutes sur les intentions de Guy Philippe.
Selon Me Georges, Guy Philippe voulait tout simplement avoir le contrôle de ministères clés, tels que la justice, la défense et l’intérieur, avant même de lancer son appel à la désobéissance civile. Guy Philippe cherchait à négocier une issue pacifique à la crise, a indiqué l’avocat de Guy Philippe, Me Reynold Georges.
L’avocat a même confirmé que cette idée de cohabitation avec Ariel Henry vienne de lui, et qu’il a été choisi de jouer l’intermédiaire entre l’ancien rebelle et le pouvoir en place qui, dit-il, n’a pas accepté la proposition ou les exigences de Guy Phillipe.