Depuis l’entrée en fonction d’Ariel Henry, le nombre de magistrats en Haïti a chuté de façon alarmante, soulevant des inquiétudes quant à l’avenir du système judiciaire. Une réduction de 47,2% du nombre de magistrats en seulement deux ans, couplée à des refus arbitraires de dossiers certifiés, soulève des questions cruciales sur la gouvernance actuelle.
Camille Occius, de l’OCNH, met en lumière une décision gouvernementale inquiétante, laissant de nombreux juges avec des mandats expirant le 22 janvier. Cette situation risque de paralyser les juridictions à travers le pays, mettant en péril l’administration de la justice. La parité homme-femme, avec seulement 22 femmes parmi les 135 magistrats restants, met en évidence un déséquilibre qui ne peut être ignoré.
La question de la parité hommes-femmes au sein du pouvoir judiciaire ne fait qu’accentuer les préoccupations, avec seulement 22 femmes parmi les 135 magistrats restants. Les défenseurs des droits de l’homme soulignent l’importance cruciale d’une représentation équitable des sexes dans le système judiciaire.
L’APM et d’autres associations de magistrats s’inquiètent de l’impact potentiel sur la durabilité du système judiciaire haïtien. A l’approche de la date butoir du 22 janvier, la pression monte et fait craindre un dysfonctionnement généralisé des tribunaux. La nécessité de garantir une représentation équitable des sexes dans le système judiciaire devient impérative pour assurer une justice équilibrée et transparente en Haïti.
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