Hier mercredi 15 décembre, l’autrice, féministe afro-américaine bell hooks, née Gloria Jean Watkins, est décédée dans sa maison à Kentucky, après une maladie longuement supportée. L’annonce a été faite par sa nièce, via Twitter.
Elle avait choisi de publier ses œuvres sous le nom de bell hooks en hommage à son arrière-grand-mère Bell Blair Hooks. Le choix des lettres en minuscules permet de mettre en avant le sens des idées, et de moins participer à leur personnalisation. Ses œuvres explorent le féminisme, le racisme et l’amour.
Nous pouvons aimer d’une manière profonde qui transforme le monde politique dans lequel nous vivons
avait-elle déclaré.
Bell hooks a reçu de nombreuses distinctions tout au long de sa carrière et a obtenu un doctorat de l’Université de Californie à Santa Cruz en 1983, après un diplôme de Stanford, et est entrée au Kentucky Writers Hall of Fame en 2018. Son œuvre est au cœur d’études dans de nombreuses universités américaines, depuis plusieurs années.
Son premier recueil de poèmes « And There Wept » a été publié en 1978. L’auteur a été saluée en 1981 pour Ain’t I a Woman? Black Women and Feminism, œuvre dans laquelle elle examinait l’impact du sexisme et du racisme sur les femmes noires, ainsi que le racisme au sein du féminisme, plaidait pour un mouvement plus inclusif. Elle a ensuite publié environ une quarantaine d’ouvrages de la poésie à la littérature française.
De nombreuses personnalités du monde de la littérature et de la culture lui rendent hommage depuis l’annonce de son décès comme la cinéaste Amandine Gay ou encore l’actrice Laverne Cox qui a partagé une vidéo de bell hooks dans laquelle elle définit les systèmes de domination actuels, liés au patriarcat, la suprématie blanche ou au capitalisme.
Elle a toujours dit la vérité, maintenant, peut-être plus que jamais, il est primordial que nous nous penchions sur son travail
A écrit en légende l’actrice.
bell hooks était autrice, professeure et activiste américaine. Ses écrits sur la race, la classe, le genre, l’amour, la politique, le racisme ainsi que le capitalisme ont contribué à faire évoluer et définir la mouvance de l’intersectionnalité.
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