À Carrefour-feuilles, l’heure est grave ! Alors que les forces de l’ordre tardent à reprendre le contrôle de cette zone prise d’assaut par le gang de Gran Ravin, le Centre d’analyse et de recherche en droits humains (CARDH) a fait de choquantes révélations sur le nombre de victimes déjà recensées.
Plus d’une quinzaine de morts sont déjà listée par l’organisme de droits humains à Carrefour-feuilles, situé au sud-est de Port-au-Prince, non loin de Gran Ravin, à Martissant. Ti Lapli et ses pairs, depuis plusieurs jours, sèment la terreur et la population en paie le prix fortement.
Selon le CARDH, des femmes ont été violées par les malfaiteurs et des maisons incendiées.
Dans certains coins, une source locale avait informé à notre rédaction dernièrement que des cadavres entraient déjà en décomposition et étaient à la merci des chiens errants. D’autres puaient à l’intérieur de certaines maisons.
Activement, plus d’un millier de familles ont été obligés d’abandonner Carrefour-feuilles pour prendre refuge ailleurs, notamment dans des rues de Port-au-Prince et certains de ses sites. Femmes et enfants, sous la protection d’hommes, aussi apeurés, tentent de se réorganiser face à cette fâcheuse situation. Malgré cela, ils sont chassés par les autorités policières dans certains lieux publics alors qu’ils n’ont aucune destination véritable.
Le Centre d’analyse et de recherche en droits humains (CARDH), en ce sens, appelle l’État haïtien à prendre toutes les mesures de sécurité nécessaire pour protéger la population, particulièrement les milliers de rescapés de Carrefour-feuilles qui dorment à même le sol loin de leur demeure, suite à la prise de contrôle de leur quartier par des bandits de la 3e circonscription de Port-au-Prince.
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