La force étrangère qui devrait être déployée en Haïti cette année, en aide à la Police pour lutter contre les gangs assiégeant une majorité du pays, devra faire preuve de prudence, tant dans ses préparatifs qu’une fois sur le terrain, afin de surmonter les obstacles. Des experts de l’International Crisis Group présentent plusieurs facteurs clés qui pourraient causer l’échec de la mission.
Autorisée par les Nations-Unies, la mission multinationale qui vise à rétablir la sécurité et permettre la tenue d’élections, pour être efficace, doit surmonter des défis opérationnels et politiques considérables.
« La vague de violence et l’effondrement politique en Haïti ont aggravé la situation d’urgence humanitaire du pays. La police étant en sous-effectif et dépassée par les groupes criminels, l’aide étrangère est plus nécessaire que jamais. Toutefois, pour être efficace, la mission doit surmonter des défis opérationnels et politiques considérables », selon l’International Crisis Group
« La mission sera également confrontée à d’importants défis opérationnels, tels que les allégeances fluctuantes des gangs qui créent la possibilité d’un front uni contre celle-ci, les difficultés liées à la protection des civils dans le combat en zone urbaine et la corruption au sein de la police et des responsables politiques liés aux groupes criminels », révèle l’ICG ce vendredi 5 janvier 2024.
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