Deux journalistes haïtiens assassinés à Laboule 12 par un groupe armé

Steven Aristil
ParSteven Aristil

Un groupe armé opérant à Laboule 12, est indexé dans la disparition d’Amady John Wesley et Louis Saint Wilgens, deux journalistes haïtiens qui travaillent pour des médias en ligne (dit médias numériques). Ces derniers ont été assassinés à Laboule 12 alors qu’ils travaillent sur un reportage sur un conflit impliquant le groupe armé de Laboule 12 et un autre dirigé par Christ la depuis quelques jours. 

 Laboule 12 est le seul chemin praticable pour une personne qui veut se rendre dans le grand sud du pays. À cause de la guerre des gangs, la route de Martissant est impraticable et c’est au péril de sa vie qu’une personne ose emprunter ce chemin. 

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Amady John Wesly, travaille pour Écoute Fm, un web-média et il est membre de l’équipe Vice News en Haïti, Louis Saint Wilgens, lui, travaille pour Safe News Haïti dirigé par l’influenceur Kesnel Dorléan, ancien cameraman reporter d’Haïti Buzz. 

De 2015 à janvier 2022, plusieurs journalistes ont été assassinés, le régime PHTK (Parti haïtien Tèt Kale) a établi son propre record. Amady et Wilgens viennent augmenter une longue liste sur laquelle se trouve le nom du photojournaliste Vladjimir Legagneur, assassiné le 14 mars 2019 à Grand-Ravine pendant qu’il travaillait sur un reportage, ainsi que Rospide Pétion assassiné le 10 juin 2019, Diego Charles, journaliste Radio-vision 2000, le 30 juin 2021 pour ne citer que ceux-là. 

À noter que depuis l’assassinat de Jacques Roche aucun dossier des journalistes assassinés n’a fait l’objet d’un suivi judiciaire sérieux, l’enquête se poursuit toujours. 

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