Le spectre du choléra a refait surface à Port-au-Prince, dix cas suspects ayant été signalés au cours des deux derniers jours parmi les personnes déplacées hébergées au Lycée Marie Jeanne. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en Haïti a tiré la sonnette d’alarme en publiant un communiqué le lundi 26 mars pour sensibiliser le public à cette situation préoccupante.
Selon les informations publiées par OCHA, ces cas suspects sont apparus dans un contexte déjà difficile pour le pays. La situation humanitaire déjà fragile est exacerbée par la menace potentielle d’une épidémie de choléra. Les Nations unies expriment leur profonde inquiétude et lancent un appel urgent à l’aide pour faire face à cette crise sanitaire imminente.
Le choléra, une maladie diarrhéique aiguë causée par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par la bactérie Vibrio cholerae, peut se propager rapidement dans les zones où l’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires est limité, comme c’est souvent le cas dans les camps de personnes déplacées.
L’ONU, par l’intermédiaire d’OCHA, appelle à la mobilisation internationale pour soutenir les efforts visant à contenir la propagation du choléra et à atténuer son impact sur la population déjà vulnérable d’Haïti. Alors que le pays est confronté à une série de défis complexes, la solidarité et la coopération internationales sont essentielles pour surmonter cette nouvelle crise sanitaire.
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