Dans une affaire qui continue de faire les gros titres, l’ancien président Donald Trump a une nouvelle fois été reconnu coupable de diffamation à l’encontre de l’écrivaine E. Jean Carroll. Le verdict a été rendu cette semaine, marquant une étape importante dans le procès intenté par Mme Carroll contre l’ancien président américain.
L’affaire remonte à juin 2019, lorsque Mme Carroll, auteure des mémoires “What Do We Need Men For ? A Modest Proposal”, a allégué que Donald Trump l’avait agressée sexuellement dans la cabine d’essayage d’un grand magasin Bergdorf Goodman au milieu des années 1990. Ces accusations graves et choquantes ont immédiatement fait la une des journaux et ont été démenties avec véhémence par Donald Trump.
Cependant, un juge de district américain, Lewis Kaplan, a statué cette semaine que les déclarations de Trump étaient fausses et malveillantes, confirmant ainsi la version de Carroll. Cette décision intervient après le premier procès gagné par Carroll en mai dernier, au cours duquel elle avait déjà obtenu cinq millions de dollars de dommages et intérêts.
L’impact de cette décision ne peut être sous-estimé. Il s’agit non seulement d’une victoire majeure pour E. Jean Carroll, mais elle soulève également des questions sur la responsabilité des personnalités publiques pour leurs paroles et leurs actes passés. Les conséquences financières pour Donald Trump seront déterminées lors d’un procès devant jury en janvier, au cours duquel le montant des dommages-intérêts sera fixé.
La bataille juridique entre Carroll et Trump continue d’attirer l’attention du public et de la presse, mettant en lumière les questions de diffamation, de vérité et de justice. Alors que Mme Carroll continue de se battre pour obtenir justice, cette affaire reste un exemple clé de la manière dont les allégations de diffamation font l’objet d’une enquête et sont traitées dans le système juridique américain.
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