Le lundi 26 février, devant la Cour d’Appel de Port-au-Prince, Edwine Tonton, ancienne directrice de la Caisse d’Assistance Sociale (CAS), a fait une déclaration étonnante. Elle a affirmé avoir reçu un salaire mensuel de 81 000 gourdes, ainsi que 600 000 gourdes sur sa carte de débit et une allocation de 225 000 gourdes pour le carburant. Les juges ont été surpris par l’écart entre le montant figurant sur sa carte de débit et son salaire mensuel.
Pour justifier cet écart financier, l’accusée a invoqué la loi de finances 2021-2022, 2022-2023, arguant que la carte de débit ne fait pas l’objet d’un salaire fixe. Cette déclaration a soulevé des questions sur la transparence des pratiques financières au sein de la CAS.
Toutefois, le procès a pris une tournure inattendue lorsque Mme Tonton a demandé une dérogation pour se rendre à l’hôpital, invoquant des problèmes de santé. Elle a affirmé souffrir d’arthrose et ne pas avoir eu ses règles depuis juillet 2023.
Cette révélation a jeté une lumière crue sur d’éventuelles irrégularités financières au sein de l’institution, laissant les juges et le public perplexes quant à la gestion des fonds a la CAS. L’affaire promet d’évoluer au fur et à mesure que de nouveaux éléments apparaîtront au cours du procès.
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