En Haïti, les bandits défient les autorités locales et internationales

Pooshy Rosana
ParPooshy Rosana- Rédacteur
en haïti, les bandits défient les autorités locales et internationales

Alors que le débat sur l’intervention d’une force multinationale en Haïti tarde à être clos, l’insécurité pour sa part regagne du terrain, plus particulièrement avec la résurgence des cas de kidnapping à Port-au-Prince. Les bandits opèrent en toute quiétude, défiant le pouvoir en place voire… la communauté internationale !

Depuis octobre 2022, le chef du gouvernement haïtien Ariel Henry a nécessité du Conseil de sécurité des Nations-Unies l’intervention d’une force multinationale sur le territoire haïtien pour combattre les gangs, si cette intervention n’est pas à l’aube. Toutefois, plusieurs pays membres avaient pris l’initiative de sanctionner plusieurs chefs de gangs haïtiens, mais aussi ceux qui les financent de loin ou de près. Mais rien ne semble jusqu’à présent intimider jusqu’à les malfrats.

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Babekyou, Manno, Izo, Lanmò san Jou, Vitelòm, Ti lapli, Chen mechan, Krisla, Mikanò, Ti Gabriel, entre autres, sont des noms d’emprunt de criminels haïtiens qui résistent encore aux sanctions de quelques pays comme les États-Unis, le Canada, la République dominicaine, le Royaume-uni, etc.

Si ces derniers n’ont plus le privilège ou la liberté de voyager à l’étranger, et leurs biens sur d’autres territoires gelés, ils ne semblent toutefois pas impressionner par les restrictions de l’ONU et de quelques pays membres.

La réalité ne se passe pas sur la scène internationale, mais plutôt en Haïti. Les chefs de gang ne connaissent aucune limite dans leurs exactions, et malheureusement, les autorités locales n’ont aucun pouvoir sur eux, pas même la Police Nationale d’Haïti (PNH).

Quotidiennement, des cas d’homicide sont recensés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans plusieurs villes de province, mais aussi de kidnapping, vol, viol et détournement de véhicules, et Ariel Henry n’a que faire de la situation.

Activement, l’insécurité recommence à battre son plein dans les 42 arrondissements du pays, il n’y a que le mouvement populaire “Bwa Kale” qui avait donné de résultats et ralenti le banditisme urbain avec la mort de plus de 264 bandits sous la colère de la population.

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Pooshy Rosana
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Pooshy Rosana, journaliste-rédacteur à Netalkolemedia, caricaturiste et graphiste. Parallèlement, coach fitness. Adore la culture populaire, les documentaires et la musculation.