Le syndicaliste Méhu Changeux accuse le secteur privé d’être derrière la rareté de carburant qui frappe de plein fouet le marché formel. Depuis quelques temps, le territoire national fait face à une pénurie parfois constante dans le plus grand silence des autorités étatiques.
Selon le président de l’Association des Propriétaires et Chauffeurs d’Haïti (APCH), cette pratique malhonnête est dans l’unique but de tenir la population à la gorge.
Changeux avance que des membres influents du secteur privé profitent de la faiblesse de l’État haïtien pour faire perdurer cette crise qui affecte le bon déroulement de plusieurs activités du quotidien, et appelle celui-ci à enlever le monopole aux griffes du dit secteur.
Une alternative qui allégera une fois pour toute la souffrance de la population haïtienne déjà confrontée à d’autres problèmes, croit le syndicaliste.
Déjà que le carburant se vend à prix d’or sur les trottoirs des artères de la zone métropolitaine de Port-au-Prince, entre autres. Pour entrer en possession d’un gallon de gazoline, jusqu’à 750 gourdes sont nécessités par les revendeurs, voire 1000 gourdes. Malgré la situation, des pompistes priorisent « toujours » la vente de carburant dans des récipients, ce qui affecte les consommateurs. Si rien n’est le prix du carburant risque de grimper encore, et comme d’habitude, sur le marché informel.