Le mouvement appelé » Family Action Network Mouvement (FANM) » basé à Miami, est sérieusement préoccupé par la détérioration de la situation actuelle que subit Haïti. Depuis quelques jours, le pays est sous le coup d’un « Peyi Lòk Total », qui fait du peuple un otage sur sa propre terre.
Le pays a souffert d’un effondrement complet de la sécurité, d’une hausse vertigineuse du prix du carburant et d’autres produits de première nécessité, et d’un verrouillage général, dans lequel les banques ont fermé, les marchés se sont effondrés, l’accès fiable à l’argent liquide et aux produits de première nécessité a disparu, les transports publics se sont arrêtés, et les moyens de subsistance des gens, voire leur simple survie, ont été perturbés. De plus en plus de personnes descendent dans la rue pour exiger un changement.
Marleine Bastien, directrice exécutive de cette organisation, a déclaré : « Haïti traverse la pire crise de son histoire récente. J’ai reçu des appels de membres de ma famille aux États-Unis et en Haïti demandant de l’aide. En ce moment, le pays est sous un « Lòk Total ».
Il n’y a pas de carburant, pas de nourriture, les cris du peuple Haïtien sont devenus creux au milieu du silence assourdissant de la communauté internationale. Haïti a besoin d’aide maintenant. Il a besoin de sécurité et de protection contre la violence actuelle. Sinon, les gens continueront à risquer leur vie sur des bateaux branlants pour se rendre sur la terre de la liberté ».
Le directeur politique de l’organisation, Paul Namphy, dénonce la décision de l’administration Biden de continuer à expulser des Haïtiens vers Haïti au milieu de ce conflit permanent. « Nous réitérons notre appel à l’administration Biden pour qu’elle offre un refuge sûr et une procédure régulière aux personnes qui fuient la violence et les graves violations des droits de l’homme en Haïti, maintenant ! »
Ira Kurzban, un éminent avocat spécialisé dans l’immigration, a déclaré : « Les États-Unis ont l’obligation morale de mettre fin à la violence en Haïti. Nous avons continué à soutenir un gouvernement autocratique et non démocratique aux dépens du peuple haïtien et malgré l’objection de toutes les grandes organisations des droits de l’homme et des membres du Congrès. Soutenez le leadership démocratique et mettez fin à la violence ! «
Steve Forester, coordinateur politique de l’IJDH, a ajouté : » Les États-Unis doivent cesser d’imposer le leadership d’Haïti en soutenant un régime corrompu, illégitime et lié aux gangs qui empêche les Haïtiens de former un gouvernement de transition légitime, comme 139 organisations américaines l’ont demandé instamment cette semaine. «
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