Depuis la fermeture de la frontière haïtiano-dominicaine il y a deux mois, Haïti s’adapte en explorant des partenariats commerciaux alternatifs. Privé de commerce avec son voisin depuis le 15 septembre 2023, le pays cherche aujourd’hui à diversifier ses sources d’approvisionnement, notamment dans le domaine de la construction.
Face à cette situation, Haïti se tourne vers des partenaires tels que la Turquie, le Brésil et la Chine pour combler les lacunes de ses importations, notamment dans le secteur des matériaux de construction. Cette nouvelle orientation commerciale intervient alors que la frontière reste fermée, mettant à l’épreuve la résilience économique d’Haïti.
Le président de la Fédération dominicaine du camionnage, Amado Gutierrez, a mis en garde contre les conséquences de cette fermeture prolongée. Il a exhorté le président Luis Abinader à trouver une solution rapide pour rétablir les relations bilatérales, soulignant le risque pour la République dominicaine de perdre le marché haïtien.
M. Gutierrez souligne les importations actuelles d’Haïti, précisant que le bois et le ciment proviennent de Turquie, tandis que la Chine fournit des appareils électriques. Les camionneurs dominicains sont durement touchés par cette situation, ayant été exclus des programmes d’aide du gouvernement dominicain.
Attirant l’attention des autorités dominicaines, M. Gutierrez insiste sur la nécessité d’une résolution rapide afin d’éviter de nouvelles pertes économiques. Alors que les tensions persistent entre les deux pays, la pression monte pour trouver une solution diplomatique et rétablir les flux commerciaux essentiels entre Haïti et la République dominicaine.
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