Trois jours de grève supplémentaires ont été ajoutés pour protester contre le gouvernement actuel. Dans une conférence de presse organisée le dimanche 4 février 2024, la Brigade Syndicale Anti-Corruption (BSAC) a annoncé une grève générale nationale du 5 au 7 février 2024.
Menée par la Brigade Syndicale Anti-Corruption, cette grève vise à exiger des autorités compétentes des mesures concrètes pour juguler l’insécurité sur l’ensemble du territoire. Cette annonce a déjà touché plusieurs écoles de Port-au-Prince.
Sur les réseaux sociaux, les notes de plusieurs écoles annonçant leur fermeture ont suscité de nombreux commentaires. Si pour certains, l’école ne devrait pas être infectée par la grève, pour d’autres, rien ne va plus.
Nous avons dû contacter en vain les responsables de plusieurs écoles dont les notes font la une des réseaux sociaux, notamment Saint-Louis de Gonzague, CMA, Collège Dominique Savio et autres.
En effet, le lundi 5 février et les mardi 6 et mercredi 7 février sont les dates retenues par plusieurs associations soutenant cette initiative. Appelant la population haïtienne à respecter le mot d’ordre, elles pointent du doigt les violences perpétrées par les bandes armées criminelles à travers le pays.
Elles demandent donc au gouvernement central d’agir contre ce fléau qui met à genoux toute l’économie haïtienne.
Cette semaine, fraîche et proche de la date historique de la politique haïtienne 7 février, des mouvements politiques sont déjà annoncés dans les rues de la capitale pour exiger le départ du chef du gouvernement et risquent d’être renforcés par cette grève menée par la Brigade Syndicale Anti-corruption.
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