Malgré l’état d’urgence décrété par le gouvernement pour attaquer les problèmes de la sécurité dans le pays, les résultats peinent à se faire sentir. Le Syndicat national des policiers haïtiens (SYNAPOHA) a dans un message sur X révélé que les responsables de la Police nationale d’Haïti (PNH) n’ont pas les moyens pour aborder les problèmes de l’insécurité.
Dans une enquête réalisée dans plusieurs commissariats par le Syndicat national de la police sur la non-convocation des policiers après l’annonce de l’état d’urgence du gouvernement. Le Syndicat conclut que les autorités policières n’ont pas de moyens pour attaquer le problème.
Face à ce constat, le Syndicat national des policiers haïtiens confirme que le gouvernement n’a pas de plan pour résoudre le problème et rétablir l’ordre et la paix dans le pays. Selon les syndicalistes, la sécurité n’est pas dans les priorités du gouvernement.
«Nan Kad Yon ankèt nou mennen nan plizyè komisarya pou konnen rezon ki fè polisye yo pa konvoke, enfo yo revele se paske responsab yo pagen mwayen pou sa paske konvokasyon pa fèt konsa. Malgre eta dijans lan, gouvènman an pa bay PNH la mwayen. Sa montre solisyon kriz la pa priorite yo », écrit le SY’APOHA.
Il convient de souligner que l’état d’urgence décrété pour un mois par le gouvernement la semaine dernière n’a pas été observé dans plusieurs quartiers et communes du pays. A Delmas, après six heures du soir, les petits marchands sont présents dans les rues, ceci, malgré le couvre-feu. L’insécurité, restera-t-elle un défi pour les gouvernements haïtiens ?
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