« Haïti, que faire ? Une allégorie pour notre temps « , un essai fictif

Kethia Saint Marc
ParKethia Saint Marc- Rédactrice
haïti, que faire  une allégorie pour notre temps , un essai fictif

Le professeur André Vilaire Chery était un philologue haïtien. Avant sa mort en juillet dernier, il a publié un livre remarquable intitulé : « Haïti que faire ? une allégorie pour notre temps ». Dans cet essai, le linguiste mêle récit, narration, poésie, théâtre et analyse. Comme un prophète, les paroles d’André Villeroy-Chery sont toujours d’actualité. En ces temps troublés, cette œuvre d’André Villeroy-Chery nous invite à réfléchir à notre engagement pour l’avenir.

« Haïti : que faire ? Une allégorie pour notre temps » par le professeur André. Ce livre perpétue notre désespoir et notre malheur en nous montrant que la crise que traverse Haïti mérite réflexion.

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L’auteur adresse une ode à Emmaline Michel, convoque l’esprit de la mer et nous fait réfléchir aux défis de la « bombe démographique ». À l’avant-garde de l’histoire littéraire, à la frontière entre la fiction et la réalité, ce livre enseigne et interpelle.

Il est difficile de dire ce qui impressionne et ce qui éblouit. André Villiers a créé une symphonie étonnante, dont les notes resteront longtemps dans la mémoire. Au début du livre, l’auteur met à nu la complexité de la crise que connaît Haïti depuis des décennies. Le livre commence par une histoire intitulée « Tempête ». C’est l’histoire d’une tempête tropicale qui a secoué Lacouée.

Des avertissements avaient été lancés plusieurs jours avant le passage de la tempête et des mesures d’urgence ont été prises. Les habitants de Raku sont restés vigilants. Quand le jour est arrivé, le vent a ravagé les maisons et les feuilles étaient attachées. Néanmoins, les enfants en ont profité pour faire voler leurs cerfs-volants : kap et grandou.

À peine avaient-ils fini de jouer qu’il s’est mis à pleuvoir abondamment sur la ville. La pluie a causé beaucoup de dégâts. » Nous savions déjà qu’il serait lourd. Mais lourd comment ? » (P25), le narrateur se confesse. Les dégâts ont été causés par la catastrophe. Malgré les précautions prises, les pertes sont lourdes.

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Kethia Saint Marc
Par Kethia Saint Marc Rédactrice
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Journaliste rédactrice, institutrice, maîtresse de cérémonie, diplômée en informatique ,passionnée de la présentation ainsi que l'animation.