Au moins quatorze (14) cas de kidnapping ont été enregistrés en Haïti entre le 1er et le 26 juillet, selon les déclarations de Michel-Ange Louis Jeune, porte-parole de la Police Nationale d’Haïti (PNH). Ces chiffres alarmants soulignent une situation sécuritaire qui reste préoccupante, malgré les récents changements à la tête de la PNH et le renforcement des forces de police par des officiers kenyans.
L’espoir d’un retour à la sécurité semble encore lointain. Le phénomène des enlèvements, souvent perpétrés par des bandes organisées, continue de terroriser la population haïtienne. Les autorités sont confrontées à un défi majeur : rétablir l’ordre et garantir la sécurité des citoyens dans un climat marqué par l’instabilité et la violence.
La nomination d’un nouveau directeur général de la PNH devait donner un nouveau souffle à la lutte contre la criminalité. De plus, l’assistance fournie par la police kenyane, déployée dans le cadre d’un programme de coopération internationale, devait renforcer les capacités des forces de l’ordre haïtiennes. Cependant, les statistiques récentes montrent que ces mesures n’ont pas encore porté leurs fruits.
La persistance des enlèvements en Haïti est le reflet d’une crise sécuritaire complexe, qui nécessite une action coordonnée et soutenue à différents niveaux. Les autorités haïtiennes et leurs partenaires internationaux doivent redoubler d’efforts pour mettre fin à cette spirale de violence et rétablir un climat de confiance et de sécurité pour tous les Haïtiens.
