L’organisation progressiste Nou Konsyan dit que la réalisation des élections dans le pays ne sera pas possible, tant que le procès PetroCaribe ne sera pas résolu. Selon cette structure socio-politique, la corruption est omniprésente en Haïti. De ce fait, Nou Konsyan exige que toutes les entités gouvernementales soient auditées.
En effet, la structure socio-politique Nou Konsyan a attiré l’attention de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA) concernant des suspicions de corruption dans les entités de l’administration publique notamment dans la gestion du Fonds national de l’éducation alimenté par les transferts des Haïtiens vivant à l’étranger et des appels téléphoniques internationaux.
Ebens Cadet, le coordonnateur général de Nou Konsyan, en ce sens, a tenu à souligner que la CSCCA a déjà pris la décision d’auditer le Fonds national de l’éducation (FNE). De ce fait, la structure demande à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif de réaliser des audits au niveau des institutions publiques. » Il y a des cas de corruption dans la majorité de ces institutions », a-t-il souligné, ajoutant « après une demande sans suite auprès de l’ULCC, nous avons interprété par ce silence de l’ULCC comme une décision implicite de refus d’enquêter sur la gestion et l’utilisation des fonds ».
« Aux termes de l’article 24 de la loi du 22 septembre 2017, qui porte sur la création du Fonds national de l’éducation, ses ressources sont constituées de donations budgétaires, de redevance et de droits sur les transferts prévus par l’article 25 de la même loi », a indiqué, le coordonnateur de la structure Nou Konsyan.
Les membres de cette structure ont profité de l’occasion pour recommander aux autorités gouvernementales de fournir des matériels adéquats à la Police Nationale d’Haïti pour combattre le phénomène de l’insécurité qui ravage la population haïtienne.
» Les agents de l’ordre accompliraient mieux leurs missions si la Police National d’Haïti n’était pas instrumentalisée et politisée, les acteurs politiques doivent cesser avec leur politique de mainmise sur l’institution policière en Haïti. », ont-ils conclut.
Facebook Comments