La Société interaméricaine de presse (SIP) a exprimé sa profonde préoccupation concernant l’enlèvement du journaliste haïtien Banatte Daniel de Regard FM. Dans un communiqué, la SIP a fermement condamné “l’action persistante des gangs qui continuent d’assassiner et d’enlever des journalistes en Haïti”.
La disparition du journaliste Banatte Daniel, signalée vendredi dernier, a suscité l’inquiétude de la Société interaméricaine de presse (SIP), qui souligne la menace croissante qui pèse sur la liberté de presse en Haïti. La note officielle de la SIP souligne la persistance de la violence des bandes criminelles à l’encontre des professionnels des médias dans le pays.
La SIP a appelé à une action immédiate pour garantir la sécurité des journalistes en Haïti, dénonçant l’impunité qui entoure ces actes criminels. Cet enlèvement fait partie d’une série d’incidents inquiétants dans lesquels les journalistes sont de plus en plus pris pour cible, mettant en péril la liberté de la presse et la sécurité des professionnels des médias.
La situation en Haïti reste tendue, les journalistes étant constamment confrontés à des menaces, des agressions physiques et des enlèvements perpétrés par des gangs opérant en toute impunité. La SIP demande non seulement la libération immédiate de Banatte Daniel, mais exhorte également la communauté internationale à condamner fermement ces actes et à soutenir les efforts visant à assurer la sécurité des journalistes dans le pays.
L’enlèvement de Banatte Daniel souligne l’urgence d’une action concertée pour mettre fin à la violence contre les journalistes en Haïti et préserver ainsi la liberté de la presse et la démocratie dans le pays. La SIP reste déterminée à défendre la liberté d’expression et à mettre en lumière les dangers auxquels sont confrontés les journalistes dans la région.
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