Depuis quelque temps, les chauffeurs de Cabaret et de l’Arcahaie en Haïti sont confrontés à une situation préoccupante : ils doivent payer les bandits de Canaan pour emprunter la route nationale n°1. Selon Jacques Anderson Desroches, porte-parole du secteur des transports terrestres d’Haïti, les tarifs imposés sont de 10 000 gourdes pour les minibus “Pappadap”, 50 000 gourdes pour les grands autobus et 5 000 gourdes pour les camions transportant du sable pour chaque trajet, rapporte Le Nouvelliste.
Malgré ces paiements, les chauffeurs ne sont pas à l’abri des risques. Ils sont confrontés à la menace constante d’enlèvements, d’agressions armées et même de vols de marchandises pendant leurs trajets. M. Desroches a souligné que ces paiements constituent un moyen de protection, permettant aux chauffeurs de préserver leur propre vie et celle de leurs passagers, et de sécuriser leurs véhicules.
Cette situation soulève des questions urgentes concernant la sécurité sur les routes principales du pays. Les conducteurs, déjà confrontés à des défis liés à l’état des routes et à la gestion du trafic, doivent maintenant faire face à cette menace supplémentaire qui pèse sur leurs moyens de subsistance.
Le porte-parole a appelé à une action immédiate pour garantir la sécurité des conducteurs et des voyageurs, soulignant la nécessité d’une réponse efficace des autorités pour éradiquer cette menace, qui entrave non seulement la mobilité, mais aussi la vie quotidienne des personnes vivant dans ces régions.
L’impact de cette situation sur l’économie locale et la qualité de vie est indéniable. Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour assurer la sécurité des routes et la protection des citoyens qui dépendent quotidiennement de ces itinéraires cruciaux.
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